- La ville Citoyenneté
- Pratique Vie quotidienne
- Cadre de vie Environnement
- Nature et environnement
- Urbanisme
- Aménagements & projets
- Le Pôle Social
- Logement : politique de la ville
- Des logements collectifs rue J.Jaures et boulevard des CréActeurs
- Rue du stade : une nouvelle façon d'habiter
- Aménagement de la Place des Douanes
- Les services techniques : un chantier en quatre tranches
- Logements sociaux, micro-crèche, épicerie en construction au Coteau
- Le quartier Boudin en réflexion
- Rénovation du restaurant municipal
- Mobilité
- Prévention
- Économie Attractivité
- Sports & loisirs À voir/à faire
- Sports & loisirs
- Le sport scolaire pour priorité
- La web série 2022 met plus de sport dans nos vies !
- Des événements sportifs de haut niveau
- Un soutien sans faille aux associations sportives
- Deauville dans la dynamique des Jeux olympiques
- Le label Terre de Jeux : plus de sport dans la vie des Deauvillais
- Le plan vélo
- La piscine olympique
- Le bien-être
- Le tennis
- POM'S : événements sportifs de haut niveau
- Le stade du Commandant Hébert
- Le parc de loisirs intercommunal
- Le parcours sportif des lais de mer
- Le skatepark et terrain multisports
- Terrain noir du Coteau
- L'équitation
- Le nautisme
- Le golf
- Sorties & visites
- Shopping
- Galerie des internautes
- Sports & loisirs
- Culture Franciscaines
- 1/97
- >
Villa Strassburger
La plus caractéristique des villas de la Belle Epoque
Protégée au titre des Monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1975, cette imposante demeure, éloignée du bord de mer, répond à une commande du baron Henri de Rothschild. Grand amateur de courses, ce dernier choisit de s'implanter à proximité de l'hippodrome. La villa est érigée en 1907 à l'emplacement de la Ferme du Coteau, propriété de la famille du romancier Gustave Flaubert depuis 1837.
L'architecte caennais Georges Pichereau, élève de René-Jacques Baumier, réalise un édifice dont le programme associe les références à l'architecture savante et augeronne. Le caractère normand est renforcé par l'aménagement autour du logis d'un vaste parc en herbe planté de pommiers, sur près de deux hectares. Le soubassement en opus incertum souligné par des joints bombés est surmonté d'un rez-de-chaussée de brique et pierre disposées en damier et d'un étage en pan de bois, partiellement hourdé en tuileaux. Un important auvent court sur presque toutes les façades de la villa.
Le pittoresque de l'édifice est accentué par la profusion d'éléments architecturaux animant les élévations (tourelles, bow-windows, grande terrasse du rez-de-chaussée) et les décrochements de toitures (toits à longs pans, en pavillon réhaussé d'un pyramidion, à l'impériale) ornées d'épis de faîtage en céramique.
Au caractère animé de l'extérieur s'oppose la simplicité des volumes intérieurs. L'entrée orientée à l'ouest, s'ouvre sur un hall central qui distribue fumoir, salon et salle à manger des enfants, chambre et escalier d'honneur au sud. Celui-ci dessert les appartements privés aménagés au premier étage; un escalier de service est réservé au personnel de maison.
A l’intérieur, on peut également admirer des peintures et sculptures de l’artiste Enrico Campagnola (site officiel).
Propriété de Ralph Beaver Strassburger à partir de 1924, la villa a été léguée par ses héritiers à la commune en 1980.

