Retour

citoyennete

Le vendredi 10 novembre 2023

Commémorations de l’Armistice du 11 novembre 1918 et du centenaire du Ravivage de la Flamme sous l'Arc de Triomphe

Les cérémonies de l’Armistice du 11 novembre 1918 seront précédées cette année par une commémoration à Deauville du centenaire du Ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe.

Le 17 octobre dernier, Philippe Béhuet, adjoint au maire représentant Philippe Augier, accompagné de Christophe Blanchet, député de la 4ᵉ circonscription du Calvados, se sont rendus à Paris pour récupérer la Flamme sous l'Arc de Triomphe et la ramener à Deauville.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe exprime par la force du silence et du recueillement le respect des citoyens à l'égard des soldats français qui ont donné leur vie pour la France et ses armées. A l'occasion de son centenaire, l’Office national des combattants et des victimes de guerre, en partenariat avec l’association La Flamme sous l’Arc de Triomphe, a souhaité porter symboliquement cette Flamme dans le plus grand nombre possible de territoires français du 1er mars au 11 novembre 2023. Cent villes ont été sélectionnées pour venir prendre la flamme sous l’Arc de Triomphe et être les porteuses de mémoire et de ses valeurs dans leur commune. Deauville et Caen ont été les deux villes choisies pour représenter le Département du Calvados.

La cérémonie commémorative d'accueil de la Flamme de l'Arc de Triomphe à Deauville aura lieu vendredi 10 novembre à 10h, jour précédent les commémorations officielles du 11 novembre, au Monument au morts de Deauville (Square de l'église Saint-Augustin). Seront présents des élus locaux et territoriaux, des enfants des écoles et des étudiants du BTS sécurité de Saint-Joseph, des jeunes du Service national universel, des officiels et anciens combattants environnants, ainsi que tout citoyen qui le souhaite. Six marins du Flamant, un patrouilleur de la Force d'action navale attaché au port militaire de Cherbourg, seront également présents pour rendre les honneurs militaires.

L’histoire de la Flamme
En 1921, juste après la Première Guerre mondiale, il est décidé de placer sous l’Arc de Triomphe(1) la tombe d’un soldat inconnu mort pour la France afin d’honorer les milliers de soldats tombés pour défendre la patrie et parvenir à la victoire. Pour ne pas qu’il tombe dans l’oubli et l’indifférence, sa tombe est enrichie d’une flamme allumée le 11 novembre 1923. Depuis cette date, elle est ravivée chaque soir à 18h30. L’honneur rendu au soldat inconnu s’est ensuite étendu à ceux de la Seconde Guerre mondiale, puis à ceux des conflits qui ont suivi dans les opérations extérieures. Désormais, ce sont tous les soldats morts pour la France et les armées qui sont honorés.


LES CEREMONIES DU 11 NOVEMBRE

Le Comité de Liaison des Associations de combattants et victimes de guerre de Trouville-Deauville s'associe aux villes alentours pour commémorer l’anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918. Samedi 11 novembre, la délégation déposera des gerbes de fleurs à :
- 8h30 au monument aux morts de Bénerville-sur-Mer
- 9h00 au cimetière britannique de Tourgéville
- 9h15 au carré militaire du cimetière de Deauville
- 9h30 au monument aux morts de Deauville
- 10h15 au carré militaire du cimetière de Trouville-sur-Mer
- 10h45 au monument aux morts de Touques
- 11h15 à la chapelle de Cricquebœuf
- 11h35 au cimetière et au monument aux morts de Villerville

L'histoire du Monument aux morts de Deauville
La construction du Monument aux morts de Deauville fait suite à une délibération du 4 octobre 1919. Le maire Eugène Colas choisit le projet proposé par le sculpteur emblématique des styles Art nouveau et Art déco Max Blondat en visitant un salon spécialisé à Paris début 1920, choix approuvé par le Conseil municipal le 20 mai 1920. L’œuvre, baptisée Gallia (nom latin pour designer la Gaule et transcription du mot France en grec moderne), représente une femme avec une lance et un bouclier.  La cérémonie d’inauguration se déroule le 4 septembre 1921, sous la présidence du ministre des Colonies Maurice Sarraut, du maire Eugène Colas, du maréchal Louis Franchey-d’Esperey.

 

(1) L’Arc de Triomphe a lui-même été construit à la demande de l’empereur Napoléon Ier en 1806 après la bataille d’Austerlitz pour rendre hommage aux soldats de la Grande armée et perpétuer le souvenir des victoires. Il a été achevé en 1836.