Retour

Budget 2023 : les points clés

Un contexte national contraignant

> Le contexte international et l’inflation ont des répercussions sur le budget de la Ville : matières premières nécessaires aux travaux ou bâtiments, énergie et denrées alimentaires en augmentation nécessiteront une progression du montant des dépenses de fonctionnement, de l’ordre de 4 millions d’euros.
Ainsi les charges à caractère général (les dépenses courantes qui permettent le fonctionnement des services publics) augmentent de 2,580 millions, dont 1,6 million pour l’électricité. S’ajoutent les augmentations successives du SMIC et de traitements des fonctionnaires qui voient la masse salariale de la collectivité progresser, de 1,1 million.
> La rénovation énergétique des bâtiments communaux et des logements est une priorité, même si beaucoup de travaux ont déjà été réalisés.
> L’optimisation de recettes, la recherche de nouvelles recettes et la ré-évalution de certains tarifs seront nécessaires comme l’ajustement de la fiscalité directe (taxe foncière sur le bâti et le non bâti et taxe d’habitation) avec une augmentation de 3%. Les recettes de la Ville progressent grâce à une gestion dynamique, notamment des bâtiments loués et des recettes de stationnement permettant que les tarifs à caractère social restent stables.

La capacité d'accompagner les Deauvillais dans leur quotidien

>Le budget du secteur social est en hausse pour répondre aux besoins des bénéficiaires frappés par la crise et l’inflation. Ainsi la subvention octroyée au CCAS passe de 250.000 euros à 280.000 euros. La subvention à l’ADAPAF est reconduite pour 160.000 euros. Est également reconduit le budget des subventions aux associations qui animent avec succès la vie sociale. 
> Les 12-25 ans bénéficient désormais d’un vrai programme d’accompagnement vers l’âge adulte. Sensibilisation à la citoyenneté, temps d’écoute et d’échanges, actions culturelles ou sportives dédiées : une équipe est là, uniquement pour eux depuis un an maintenant, avec des objectifs pédagogiques concrets exprimés dans le Plan Educatif Territorial. 
> Le budget permet le déploiement d’équipements sportifs pour une pratique sportive large accessible à tous. Des équipements de haut niveau pour les Deauvillais comme pour les sportifs de haut niveau qui viennent à Deauville s’entraîner et partager leur passion.
> Le calendrier événementiel restera aussi soutenu en 2023. Cette politique a montré sa pertinence depuis des années pour soutenir l’économie, notamment hors saison.

 

Des investissements pour l'attractivité

6,3 millions euros sont dédiés au soutien des structures à vocation touristique et événementielle de Deauville dont l’action est indispensable pour le maintien au plus haut niveau de l’attractivité. Une attractivité qui conforte le dynamisme de la ville, sa fréquentation, l’emploi des Deauvillais. Ce montant se répartit en quatre structures : 
- Le Centre International de Deauville qui organise 150 manifestations par an : 2 290 000 € en 2023. (1)
- Le Pôle International du Cheval Longines Deauville qui porte la dynamique des sports équestres : 500 000 €. (1)
- 88 000 € de participation sont également inscrits pour l’engagement de la Ville dans le syndicat mixte de l’aéroport Deauville Normandie, et de la construction du nouvel aérogare (5% du montant des travaux).
- Les Franciscaines qui porte la politique culturelle de la Ville, que ce soit vers les publics extérieurs qu’il s’agit d’attirer à Deauville ou à destination des scolaires et des Deauvillais : 3,9 millions d’euros. 

(1) Pour le C.I.D comme pour le Pôle International du cheval Longines-Deauville, la Ville perçoit une redevance de 960.000 euros.

Les investissements en détail

LE POLE SOCIAL
Actuellement au stade du permis de construire, les travaux devraient démarrer cette année pour une première tranche (sur quatre) du Pôle social de 1 million d’euros. 

LE RESTAURANT MUNICIPAL 
Il s’agit de la restructuration des espaces de cuisine et de la rénovation extérieure du bâtiment de la rue Fracasse où sont produits 65 000 repas annuels. Le budget total du projet est de 900 000 €.

LES SERVICES TECHNIQUES 
C’est le lieu de travail des services techniques de la Ville :  espaces verts, bâtiments, voirie. Les bâtiments actuels sont vétustes – ils datent des années 80 - et ne sont plus du tout adaptés à l’activité d’aujourd’hui. La première tranche de travaux (sur quatre) démarre au printemps pour un  montant de 1,6 millions d’euros. 

LA PRESQU’ILE
Ce sont les derniers aménagements pour finaliser le quartier : des démolitions rue Thiers, l’aménagement de la Place des Douanes, la réalisation d’un kiosque qui s’installera sur la Place Gabrielle Chanel. Au total 980 000 € sont prévus au budget.

LE QUARTIE EUGENE BOUDIN
Une première tranche de 300 000 € est prévue pour le réaménagement des espaces publics du quartier qui devrait être prochainement présenté aux habitants. 

LA PISCINE
Elle a beaucoup manqué à ses usagers. Pour éviter une nouvelle fermeture, un premier budget de 700 000€ est prévu pour les premiers travaux énergétiques.

L’ECLAIRAGE PUBLIC
L’accélération du déploiement des leds se traduit par un budget de 300 000 € en 2023.

LE POLE INTERNATIONAL DU CHEVAL LONGINES - DEAUVILLE
Une nouvelle phase de travaux est prévue au Pôle International du Cheval Longines-Deauville pour une seconde piste de concours, l’extension du paddock de détente et des parkings (980 000 euros). L’équipement est un atout pour le territoire avec ses 65000 visiteurs chaque année.

LES GYMNASES MAUROIS ET FRACASSE
102 000 € de travaux de maintenance classique et énergétique seront menés dans ces équipements sportifs.

DE NOUVEAUX LOGEMENTS
Les études pour de nouveaux logements dans le quartier Verdun nécessiteront 
250 000 € d’investissements

D'où vient l'argent ?

Au premier visuel succède l'évolution du ratio de désendettement de la Ville. La dette de la collectivité continue de baisser et s’établit à 15 millions d’euros, en baisse par rapport au 1er janvier 2022 (17, 6 millions d’euros) ou fin 2013 (20,8 millions d’euros). Le ratio de désendettement est de 3,7 ans. Ce ratio révélateur d’une bonne santé financière de la collectivité indique le nombre d’années qui seraient nécessaires pour éteindre totalement sa dette par mobilisation et affectation en totalité de son épargne brute annuelle. Il se calcule selon la règle suivante : encours de dette au 31 décembre de l’année budgétaire en cours / épargne brute de l’année en cours. 
La Cour des comptes estime ce ratio préoccupant au-delà de 11 années.